En 1888, la ville de Londres (Angleterre) devient le théâtre d’une série de meurtres épouvantables. Entre le 31 août et le 9 novembre, cinq prostituées sont assassinées dans les quartiers miséreux du East End. Quatre d’entre elles sont sévèrement mutilées. Leur agresseur est clairement un psychopathe de la pire espèce. Après sa cinquième victime, le tueur s’évanouit dans le brouillard de la capitale en ne laissant qu’un pseudonyme en héritage : Jack L’Éventeur. Il ne sera jamais pris. Depuis, des dizaines de livres lui ont été consacrés, chaque auteur affirmant avoir percé le secret de sa mystérieuse identité. Vraiment ? Qui était Jack L’Éventeur ?
À en croire la littérature, les lieux de «grandes souffrances» seraient des terreaux fertiles aux apparitions spectrales et autres hantises. On parle ici d'hôpitaux, d'asiles psychiatriques et, bien sûr, de pénitenciers. Certains de ces lieux sont devenus des rendez-vous incontournables pour les «chasseurs de fantômes», qu'on pense a l'ancien asile de Ste-Clotilde-de-Horton, au Québec, ou à l'hôpital psychiatrique de Pennhurst, en Pennsylvanie (États-Unis). Certains de ces explorateurs de l'invisible en seraient revenus avec des photographies, des films et des enregistrements audio étranges et inexplicables. Ces lieux sont-ils réellement des «trappes à fantômes» ? Et que valent les recherches menées par les chasseurs de fantômes ? Ce qu'ils présentent comme des preuves de manifestations de l'au-delà en sont-elles réellement ?
Depuis les années 1980, une nouvelle croyance anime la complosphère : les chemtrails. À en croire les théoriciens du complot, certaines traînées observables derrière les avions de ligne ne seraient pas des traînées de condensation (des «contrails» pour utiliser le terme consacré), mais des traînées chimiques (des «chemtrail», une expression composite à partir des mots anglais «chemical» et «trails»). Ces traînés chimiques témoigneraient d'un vaste programme d'épandage clandestin à l'échelle internationale. Ces sinistres opérations viseraient des objectifs nébuleux, comme nuire volontairement à la santé humaine ou prendre le contrôle des esprits pour transformer les populations en zombies. Ce programme serait financé par des groupes occultes, de «big pharma» aux complexes militaro-industriels, en passant par les Illuminati, une société secrète associée au Nouvel Ordre Mondial. Les arguments proposés par les complotistes ― pour alimenter ces croyances ― résistent-ils à un examen rigoureux, journalistique et scientifique ?