Dans l’univers de l’occulte, on raconte qu’Adolf Hitler et ses sbires auraient flirté avec les forces de l’ombre pour favoriser leur évolution politique. Au centre de ces rumeurs apparaît l’une des plus fantastiques reliques de monde chrétien : la sainte lance ; cette lance qu’aurait utilisée le légionnaire romain Longin (ou Longinus) pour percer le flanc du Christ en croix. On raconte que depuis la passion, cette lance se serait retrouvée entre les mains des plus grands conquérants de l’histoire, gage de leur victoire sur leurs ennemis. Faut-il s’étonner qu’en 1938, lors de l’annexion de l’Autriche à l’Allemagne nazie, la sainte lance, alors conservée au Musée de la Hofburg, à Vienne, ait rapidement été transférée à Nuremberg, lieu de naissance du parti nazi. Elle aurait ensuite été utilisée par nul autre que Heinrich Himmler, le chef de la SS, pour faire du Reich la plus puissante machine de mort de l’histoire. Mythe ou réalité ?
Depuis les années 1980, une nouvelle croyance anime la complosphère : les chemtrails. À en croire les théoriciens du complot, certaines traînées observables derrière les avions de ligne ne seraient pas des traînées de condensation (des «contrails» pour utiliser le terme consacré), mais des traînées chimiques (des «chemtrail», une expression composite à partir des mots anglais «chemical» et «trails»). Ces traînés chimiques témoigneraient d'un vaste programme d'épandage clandestin à l'échelle internationale. Ces sinistres opérations viseraient des objectifs nébuleux, comme nuire volontairement à la santé humaine ou prendre le contrôle des esprits pour transformer les populations en zombies. Ce programme serait financé par des groupes occultes, de «big pharma» aux complexes militaro-industriels, en passant par les Illuminati, une société secrète associée au Nouvel Ordre Mondial. Les arguments proposés par les complotistes ― pour alimenter ces croyances ― résistent-ils à un examen rigoureux, journalistique et scientifique ?
Le 11 septembre 2001, les États-Unis ont été le théâtre d'une série d'attentats meurtriers, impliquant quatre avions civils. Deux de ces appareils ont frappé les tours du World Trade Center, à New York, et un troisième a percuté l'une des façades du Pentagone, en banlieue de la capitale Washington D.C. Bilan : plus de 3000 morts. Selon la version officielle, ces actes auraient été orchestrés par le groupement terroriste Al-Qaïda, sous la férule du saoudien Oussama ben Laden. Dans les jours suivant les attentats, ces événements ont été revus et corrigés par une poignée d'individus qualifiés de «complotistes». Selon eux, ces attentats n'étaient qu'une vaste supercherie planifiée par l'administration de George W. Bush, le 43e président des États-Unis, pour la mise en place d'un Nouvel Ordre Mondial. Certains d'entre eux remettent même en question la «réalité» des avions, les substituant à des aéronefs téléguidés, des missiles, voire des hologrammes. Ces propositions résistent-elles à un examen critique ?
Le 25 avril 1977, un petit détachement militaire de l'armée chilienne assure une surveillance dans la région de Putre, dans le nord du Pays. Soudain, en milieu de nuit, des lumières étranges descendent du ciel et se «posent» à proximité. Le chef de brigade, le caporal Armando Valdes, s'avance vers ces... OVNIS, en leur intimant l'ordre de s'identifier. Puis, devant ses compagnons ahuris, Valdez disparaît. Pendant un moment, il reste introuvable, puis, quinze minutes plus tard, il réapparaît en marmonnant des phrases incohérentes. Sa barbe a apparemment poussé de plusieurs jours et sa montre marque le 30 avril... il décalage de cinq jours. «L'affaire Armando Valdes» est vite rapportée dans la presse nationale et internationale. Beaucoup spéculent. Armando Valdes a-t-il été enlevé par des êtres venus d'ailleurs ? A-t-il, pendant un bref moment, été transporté dans un univers où l'écoulement temps différent du celui de notre monde ?